Chaque minute, ce sont 2 460 000 contenus qui sont partagés sur Facebook, 277 000 tweets postés et 72 heures de nouvelles vidéos mises en ligne à travers le monde..
Dans une société de la frénésie, du temps court, de l’image et du spectacle, et de la surabondance de contenus, le grand public – courtisé mais plus volatile que jamais – zappe. La guerre de l’attention est ouverte depuis plusieurs décennies déjà, de la radio au téléviseur hier, sur le web, les tablettes et les smartphones devenus de vrais champs de bataille saturés aujourd’hui, pour qui essaie de capter l’audience, de faire passer au mieux son message, d’informer ou de vendre.
Et si la conquête était ailleurs ?
Une nouvelle étude de Two Sides parue ces derniers jours nous offre quelques éléments de réponse. Conduite cet été sur un échantillon représentatif de 10 700 personnes dans 10 pays participants dont la France, l’enquête nous éclaire sur les préférences, les habitudes et la confiance des consommateurs en matière de supports et de canaux d’information.
Print vs. digital, voici quelques éléments clés de l’étude pour la France* :
En matière de lecture, une nette préférence pour le papier…
80% des Français préfèrent lire un magazine sur papier.
62% préfèrent lire les catalogues produits sur papier.
59% préfèrent lire les journaux sur papier.
En matière de confiance et de compréhension des sujets…
74% trouvent plus facile de lire et de retenir l’information sur papier. 72% estiment que lire les actualités sur support imprimé favorise une compréhension et imprégnation profondes.
62% font davantage confiance aux actualités des journaux papier plutôt qu’à celles lues sur les réseaux sociaux.
73% s’inquiètent de la tendance aux « Fake News ».
72% estiment que lire les actualités sur support imprimé favorise une compréhension et imprégnation profondes.
62% font davantage confiance aux actualités des journaux papier plutôt qu’à celles lues sur les réseaux sociaux.
73% s’inquiètent de la tendance aux « Fake News ».
Dans le domaine de la publicité…
72% ne prêtent pas attention à la plupart des publicités en ligne.
59% en prêtent davantage sur documents et courriers imprimés qu’à des emails publicitaires.
Vers un burn-out numérique ?
25% pensent même être en train de subir une sorte de « burn-out numérique ».
*Etude en France, juin 2017, par Toluna, société de sondages indépendante, pour Two Sides, auprès de 1092 personnes en France, en respectant les critères de représentativité en termes d’âge et de sexe.