Travaillera, travaillera pas ? Tandis qu’aujourd’hui les mails se taisent et que le téléphone « est en week-end », le fameux lundi de Pentecôte est un vrai dilemme, vécu avec plus ou moins de doutes quant à la nécessité d’être sur le pont, ou pas.
Mais pour ceux qui dans nos métiers aiment rapidement coucher leurs idées et quel que soit l’endroit, point n’est besoin d’être au bureau et de disposer d’un Mac, d’un « PC » ou d’une tablette, quand… un Moleskine suffit !
Car d’un brief nait l’idée. Celle que demain nous transformerons en quelques heures (ou quelques jours) de Photoshop et d’InDesign, pour mieux nourrir en images nos recos et donner à voir la manière dont nous imaginons « la suite ».
Mais avant cette étape, nourrie avec talent par le team créa, la phase de réflexion et de conceptualisation ne réclame pas une technologie de folie ni des heures passées derrière un ordi : une page blanche suffit pour mettre de l’ordre dans les idées et en extraire la substantifique moelle !
Et c’est là que le carnet prend tout sons sens, et quel que soit le lieu ! Objet de mobilité, le Moleskine reste l’indispensable et bel outil pour fixer les idées sur un papier non volant, avant et afin de mieux les transmettre demain.
Le superbe objet — Culte ? Collector ? Qu’importe les qualificatifs, pourvu qu’on en ait un ! — chéri par Hemingway comme par Indiana Jones himself, nécessite d’y associer ce qu’aujourd’hui on appelle un « stylet ». Un stylet ? Un bon vieux Bic en somme, qui outre sa robustesse et quelles que soient les conditions climatiques, offre à son utilisateur une palette de gris bien supérieure à celles d’un « ordi », tout en lui permettant de donner rapidement forme (et sans le moindre micro-processeur autre que la matière grise) à ses idées les plus folles.
Celles que demain, nous transformerons en concept créatif, en chemin de fer, en « Prez » , voire en bullet points (plus rarement sous Power Point, cet « outil de com » sensé nous permettre de modéliser les idées, dont on se passe volontiers) pour les rendre bien plus légitimes — ou plus « marketées » qu’un simple croquis, qui pourtant dit tout !
La phase d’analyse, d’étude et de réflexion à l’agence passe par le rough. Le croquis. La recherche. Et il faut pour cela disposer des meilleurs outils, les plus rapides et les plus efficaces.
« Celui qui possède un crayon et du papier a le pouvoir de transformer le monde » disait Jon Kalman Stefansson.
À l’agence, on y travaille !