Noël

25 décembre 2017

Noël

Vous reprendrez bien de la bûche ?

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Noël et que vous n’avez jamais osé demander…

Ah, la bûche !

Non, la bûche n’est pas uniquement un dessert Picard ni le thème de prédilection des pâtissiers à l’approche des fêtes. Dans nos campagnes il y a fort fort longtemps, la bûche de Noël était parmi le bois coupé le plus gros morceau du tronc qu’on réservait pour Noël afin qu’il dure les trois jours de fêtes et qu’on appelait « Trefeu ou Tréfouet » (du latin tres foci, trois feux). Çà vous épate, cette culture qu’on étale chaque lundi non ?

La crèche provençale

On lui prête des origines italiennes bien avant qu’elle ne s’impose en Provence puis au pied du sapin. Mais restons pragmatique, au siècle du branding et des algorithmes, quand on commence à taper dans un moteur de recherche « Crèche p… », les provençaux peuvent allez se rhabillez sous les pinceaux talentueux des santoniers Fouques ou Carbonel, car notre ami Google propose spontanément : « Crèche Playmobil » (soupir). Laïcité oblige, la marque allemande ne prend aucun risque avec un descriptif parfaitement dans la norme : « Crèche décorée comprenant quatre personnages, quatre animaux (vache, âne, veau, mouton) et de nombreux accessoires (feu, lanterne, panier, cocotier, …). La lanterne s’illumine (Pile fournie) ». Chacun mettra dans Noël ce qui le touche et c’est bien là l’important.

Le lutin du Père-Noël

« Le lutin est une créature humanoïde nocturne de petite taille, issue au sens strict du folklore et des croyances populaires de certaines régions françaises comme le Berry, la Normandie et la Picardie ». Merci Wiki.
Bon, en vrai, les lutins sont les collaborateurs de la société Père-Noël qui, comme Google et Amazon, joue l’optimisation fiscale en ayant installé son siège au Pôle Nord. D’après Alain Chabat, ils sont pas moins de 92 000 (soit 4 fois moins qu’Amazon) et sont le point de départ de sa belle et loufoque histoire de Noël. Et sinon, avez-vous déjà vu… le lutin du téléphone portable, toujours aussi drôle mais qui n’a rien à voir avec notre histoire ? « Mais je t’emmmm… ! », avec la voix du mêmeAlain Chabat.Maintenant, oui.

Les cadeaux ! Les cadeaux !

Selon une tradition amazonienne largement adoptée par les civilisations occidentales, les membres de la tribu « Prime » sont capable d’offrir des cadeaux en moins de 24h et sans se déplacer ! À défaut de bons plans, c’est sur le Bon Coin qu’on trouvera dès demain ceux que les autres n’ont pas appréciés… Mais notre plus beau cadeau chez Luciole, ce sont nos clients qui nous l’offrent, par la confiance qu’ils nous témoignent. Ça fait totalement fayot dit comme çà, mais on l’assume, car c’est vrai !

Le chapon

« Chapi chapi chapon… ». 4 à 5 kg sur la table, elle est souvent tout sauf petite, cette volaille de Noël que nos cousins américains ont dégusté à Thanskgiving et que nous autres français fourrons aux marrons ! Avant de crier au loup ou d’actionner la chevillette, sachez que Charles Perrault servait toujours son chapon dans un petit plat rond et rouge. Avec un petit pot de beurre…

Les crackers
Originaires de Belin®, les crackers débarquent en France. 100% british mais furieusement tendance cette année de ce côté-ci de La Manche, les petites papillotes cartonnées font du bruit, contiennent un cadeau un peu nul et une blague genre devinette. À bien y réfléchir, on préfère nos blagues Carambar bien plus drôles et on garde nos illustres Crackers pour l’apéritif et qui s’appelle dorénavant « Monaco » (à l’emmental). Vous reprendrez bien un Martini-Gin ? « Vous savez que vous êtes appétissants ? »

Le sapin

Sur la toile, on lui trouve à peu près autant d’origines que de pages indexées… Si on résume, le sapin de noël serait d’origine celto-egyptienne mais serait apparu en Lituanie avant d’arriver à la cour de Louis XV par son épouse polonaise. Nous on soutient que les toutes premières mentions écrites remontent à 1521 à Sélestat (bas-Rhin) et quand on connait la beauté de Noël en Alsace, on s’incline devant le sapin ! Internet vous dira que le sapin le plus célèbre du monde porte le nom d’« Arbre Magique », qu’il est né en 1951 aux États-Unis et qu’il est en vente dans toutes les bonnes stations service au prix de 2,30€. C’est là tout le charme du référencement naturel, avec un parfum tout sauf naturel…

La chaussette

On aurait tendance à oublier de l’accrocher au dessus de l’antre de la cheminée mais pour Kindy, souvenez-vous : les chaussettes ne se cachent plus ! Selon la légende, c’est Saint-Nicolas himself qui aurait rempli de pièces d’or les paires de chaussettes mises à sécher par 3 sœurs d’une grande pauvreté. Si vous avez encore oublié d’accrocher les vôtres, c’est raté pour cette année et pour l’or il faudra repasser. Reste la version Kinder et ses 290g d’un « délicieux assortiment de chocolats Kinder » (sic), bientôt en solde par lot de 2.

Les clémentines

On sent l’hiver arriver avec l’odeur des clémentines sur nos marchés ! Découverte en Algérie début 20e par le moine Clément, la clémentine est corse depuis 1925. Et sacrément bonne ! Clémentine, c’était aussi le nom d’un célèbre disquaire sur la montagne Sainte-Geneviève chez qui on aurait trouvé dans les bacs les vinyles de notre cher JH et qu’on aurait écouté religieusement devant le sapin en mangeant… des clémentines, ô Marie.

Les chants de Noël

Qu’on le veuille ou non, les chants de Noël furent d’abord ceux des anges au dessus de la Crèche (de la Nativité, pas celle de Playmobil 😉 pour annoncer la bonne nouvelle. Remis au goût du jour par notre célèbre Tino Rossi il y a quelques temps et plus récemment (et plus approximativement) par Rock Voisine, ils sont ces chants qu’on aime partager ensemble et qui rassemblent petits et grands autour d’un moment hors du temps. Allez, on vous l’offre !

Très bonnes fêtes de Noel à tous. Vous pouvez quitter vos mails et reprendre de la bûche.

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